
Constat : le noyau de l'atome,
tout comme l'électron, est animé de mouvements,
dont la rotation sur soi-même.
On dit que les noyaux tournent sur eux-mêmes ou « spinnent »
(de l'anglais : to spin).
Et une particule qui tourne sur elle-même induit un
moment cinétique correspondant au SPIN.
Et une particule chargée qui tourne sur elle-même induit
un MOMENT MAGNÉTIQUE (équivalent à un champ magnétique
de très faible intensité).
Ce
moment magnétique est représenté par un vecteur
d'aimantation.
Un
proton dans un champ magnétique peut être
considéré comme un petit dipôle caractérisé
par un vecteur d'aimantation µo
(représentant le moment bipolaire).
Pour
un ensemble de protons, autrement dit
pour un tissu donné on parle de vecteur
d'aimantation macroscopique Mo tels que:
(le
vecteur Mo est égal à la somme de tous
les petits vecteurs µo)
Il
est composé dans l'axe de
Bo d'une composante longitudinale
Mz et d'une composante
transversale Mxy
perpendiculaire à l'axe de Bo. |
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Ainsi, les protons , de même
que les neutrons, ont un vecteur d'aimantation
non nul (lié à la disposition des quarks.)
Dans le noyau, les nucléons (un peu à l'image des électrons
autour du noyau) sont répartis en couches, de
manière à ce que les neutrons d'une part, et les
protons de l'autre, s'apparient deux à deux. Cette
association en duo annule ainsi leurs moments
magnétiques afin de maintenir une cohésion énergétique
au sein du noyau.
Donc,
au final, nous pouvons déduire que seuls
les atomes à nombre de nucléons IMPAIRES
auront un moment magnétique effectif ou
intrinsèque ou élémentaire. |
Il existe plusieurs atomes ayant cette capacité, mais seulement
quelques uns ont un intérêt biologique.
Exemple :
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