 |
IMAGERIE
: |
Cet
artéfact d'un mécanisme de formation
assez facile à comprendre n'est pas évident
à identifier sur une image IRM.
Il
se traduit sur l'image par un déplacement
des protons de la graisse et de l'eau au niveau
des interfaces graisse/eau le long de l'axe
de codage en fréquence.
Il
peut se confondre avec un artéfact de
mouvement à ceci prés que cet
artéfact se propage dans le sens de la
fréquence et que celui de mouvement se
propage dans le sens de la phase. Il suffit
d'inverser la phase et la fréquence pour
apporter une confirmation. |
|
|
|
|
|
 |
MECANISMES
: |
Cet
artéfact est du au fait que la
localisation spatiale des protons se
fait selon leur phase et selon leur
fréquence (vitesse de rotation).
Les
protons de l'eau et de
la graisse, pour un champ magnétique
égal, ne vont pas avoir la même
vitesse de rotation. Ils ont
donc une fréquence qui va être
différente.
Le
système va alors penser qu'ils
ne sont pas localisés au même endroit
sur l'axe de codage en fréquence.
Cet
artéfact est donc l'effet de ce décalage
artificiel des protons de l'eau
par rapport à ceux de
la graisse.
|

|
|
|
|
|
Sur
l'image, cela se traduit par une bande
noire et une bande blanche de part et d'autre
d'un tissu riche en eau au sein d'un tissu riche
en graisse.
Cela
s'explique du fait qu'une zone voit
se superposer le signal issu des protons
de l'eau et celui issu des protons de graisse.
De l'autre côté du tissu riche
en eau une zone se retrouve artificiellement
sans signal.
|
 |
|
|
|
|
 |
SUPPRESSION
DE CET ARTEFACT : |
|
|
|
|
|
 |
|
Du
fait que la différence de fréquence
de rotation entre les protons de l'eau et ceux
de la graisse augmente avec le champ, plus
le champ est élevé, plus cet artéfact
est marqué. |
|
 |
Si
on augmente la bande passante
du signal, à matrice constante, chaque
pixel correspond à une fourchette de
fréquence plus grande, l'artéfact
est donc moins marqué. |
|
 |
Si
on utilise une saturation de graisse,
cet artéfact est par
la même suprimé. |